jeudi 2 septembre 2010

10 octobre 2008


Doublure




Au cas où vous auriez voulu échapper à la lecture de mes élucubrations la semaine dernière, je vous en ai expédié un double. Je ne sais pas comment j'ai fait. J'ai dû aller trop vite.
Les dix minutes étant passées à toute allure, j'ai accéléré et je les ai doublées.
Ce qui, entre parenthèses m'a permis de gagner du temps, le double de 10 minutes étant, si je ne m'abuse, 20 minutes.
Heureusement, parce que mon petit somme les a épuisées alors que, curieusement, moi, il m'a requinquée.
C'est sûrement ça qu'on appelle le principe des vases communicants :
Quand je suis épuisée, je prends la force des minutes que j'épuise.
Et ça va mieux.
Décidément, le temps est un sujet particulièrement riche.
On pourrait en parler pendant des heures.
Le côté dommage de la chose, c'est que pendant qu'on en parle, il passe et quand on n'en parle plus, il est passé.
C'est un peu comme la mode : on en parle, elle passe et on la suit.
Quand elle est passée, on en suit une autre et ainsi de suite...
Il y a même une mode pour les doublures…
Et puis, il y a les acteurs qui se font doubler par un cascadeur qui est payé deux fois moins cher que le comédien qui le regarde exécuter ce qu’il ne peut pas faire…
Je me suis laissé dire qu'il y avait des gens qui perdaient leur temps à regarder une madeleine tremper dans une tasse de thé et qui passaient leur vie à la recherche de ce temps perdu. Moi, c'est pas ma tasse de thé : je mange la madeleine sans état d'âme et je bois mon thé tant qu'il est chaud...
Je suis la mode quand elle me plaît et je perds du temps quand c'est possible mais je ne le recherche pas.
D'ailleurs, où irait-on chercher du temps ?
Dans un secteur de recherche du temps perdu au CNRS, aux objets trouvés, peut-être... En mettant un cierge à Saint-Antoine de Padoue ?
A titre indicatif, pendant la crise qui nous occupe en ce moment, je crois qu'il est impératif de donner plus de valeur au temps qui n'est coté que de façon subjective et parfois conditionnelle.
Pour terminer, vous me conjuguerez le verbe passer son temps à ne rien faire à tous les temps et à toutes les modes...

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