vendredi 26 septembre 2008

Prince














J'ai entendu dire que le Prince de Lu a maigri. Vous connaissez sûrement ces biscuits croustillants, sucrés et vanillés unis par une couche de chocolat au lait légèrement crémeux sans être mou. A quatre heures, l'ouverture du paquet fait un bruit particulier qui attire les enfants
.
En principe, on en prend un aussi, parce que les regarder croquer dans le gâteau, entendre le craquement du sablé et humer ces vagues biscuitées et chocolatées est au-dessus de nos forces. Il est irrésistible ce Prince-là ! En revanche, il ne résiste pas à nos petites tentations gourmandes.

Je suppose que vous connaissez la technique pour en venir à bout.

Le jeu consiste à séparer les deux moitiés sans rien casser. C'est un petit exploit qui donne satisfaction quand on y parvient. Je mange, sans me presser, le côté sec. Il faut faire durer le plaisir, mais je pense déjà à l'autre...
A ce stade, trois options possibles :

1 - Vous raclez le chocolat avec les dents au risque de vous faire de très jolies moustaches marron.

2 - Vous léchez jusqu'au bout pour sentir fondre le chocolat sur la langue.

3 - Vous croquez pour plonger les incisives dans le chocolat mou avant d'arriver au biscuit craquant.

Chacun son scénario.

Le problème, actuellement c'est que le Prince a perdu du poids : 30 grammes par paquet, ce qui fait tout de même, en admettant qu'il y ait 12 biscuits dans l'emballage, 2,5 grammes par Prince...
Reste à savoir s'ils ont allégé le sablé ou le fourrage... Ou les deux.

Soyons clairs, à l'heure où on s'alarme de l'augmentation du nombre d'enfants obèses, qui songerait à se plaindre d'une initiative qui tend à réduire le pouvoir du Prince ? S'il est moins riche, il se rapproche du pauvre... Il devient le Petit Prince (Saint Exupéry doit s'en réjouir), il n'en est pas moins charmant (ni moins cher !).
Je vous vois venir, vous allez dire que le bon vouloir du Prince (Lu) c'est de gagner plus en donnant moins. Soyons bon Prince, pour que Monsieur le Prince vive selon son rang, acceptons de perdre 2,5 grammes d'un biscuit digne d'un prince.
Je sais, je sais, le Jockey, cheval de bataille de Danone a perdu 150 grammes, mais un jockey qui maigrit, personne ne devrait s'en plaindre, surtout pas le cheval.

Une chose pareille, il y a quelques décennies serait passée totalement inaperçue et n'aurait d'ailleurs sûrement pas eu lieu. Nous sommes donc tombés bien bas : les Princes de l'alimentaire pour grignoter 2,5 grammes par biscuit et nous pour prendre le temps de les peser...
C'est d'un mesquin !
Après avoir LU, cachez vous la nuit pour les manger quand même, vos Prince des ténèbres !




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