jeudi 26 octobre 2006

Pour le plaisir

Cette semaine, j'aurais bien devisé au sujet des essais nucléaires de la Corée du nord, mais j'imagine que vous avez déjà tout lu là-dessus, et puis, je ne voudrais pas remuer le couteau dans la plaie de Kim qui ne pourra plus importer des berlines de luxe, et je plains de tout mon coeur les belles Coréennes qui ne pourront plus se parfumer au N°5... Quelle tristesse !!! Ils sont bien punis !!!

J'aurais pu vous parler de Madame Véronique qui avait congelé ses deux bébés dans sa villa de Séoul à l'insu de son mari, mais elle est sous les verrous et plus personne n'en parlera plus bientôt. Ça me fait penser que Kim aurait mieux fait de mettre ses bombes au frais à l'insu de tout le monde : il ne serait pas sous les verrous, mais on n'en parlerait peut-être plus, donc, moi non plus.

J'aurais pu faire des commentaires sur le faux débat des trois faux frères (et soeur) qui se la jouent au plus faux-cul, mais Jacques a absolument voulu regarder un vrai film japonais en vraission originale avec une vraie musique con-tempo-reine sur arte, alors, leur faux truc , je n'ai pas pu l'entendre... ça devait être aussi passionnant...

Je pourrais aussi vous exposer mes idées météo, du genre, ça s'est bien rafraîchi, on va bientôt remettre les collants, mais j'ai l'impression que vous vous en moquez comme de vos premières culottes, alors, je m'abstiens.

Je vous raconterais bien le match de foot Lyon-Marseille, mais je ne l'ai pas vu ( le film japonais non plus). En plus, ça n'intéresserait pas les dames et ça fâcherait les Messieurs, alors, No coments.

Je disserterais volontiers sur l'hédonisme vu par Michel Onfray. Il prétend que l'argent n'est pas une nécessité pour le pratiquer : on peut, dit-il, appréhender les couleurs de l'automne d'une certaine façon... J'avoue que je n'ai pas écouté la suite, mais je suppose que le bruit des gouttes sur un parapluie peuvent aussi être une source de plaisir, ne serait-ce que parce qu'on ne reçoit pas la flotte sur la tête. Bref, tout ça, c'est un peu abstrait.

Je passerai rapidement sur l'anniversaire de la révolte des jeunes de banlieue, tout le monde s'en charge, on commémore beaucoup : le 11 septembre, on n'a pas fini d'en entendre parler. Bientôt, c'est le 11 novembre, on en parle encore... On pourrait instaurer des nouveaux jours fériés, comme par exemple, le 25 octobre (en 732, Charles Martel), 27 juillet (1214, Philippe Auguste, Bouvines), 13 et 14 septembre, (1515, vous connaissez), plus les victoires napoléonniennes et les autres. J'excluerai Crécy, Azincourt, Waterloo etc... Défaites françaises qui feront des fêtes anglaises...

Je glisserai discrètement sur l'Irak sans m'appesantir, Georges fait ça très bien, plus pesant, y a pas.

Ce qui serait intéressant, ce serait d'écrire que ce soir, je fais des pâtes au pistou, que ce dernier est fait avec le basilic de mon jardin, de l'ail que j'ai pilé moi même, des pignons frais et du parmesan râpé, le tout accommodé d'huile d'olive selon la recette que mon voisin m'a donnée. Mais je vous vois venir tous à la porte, et comme je n'ai pas assez de place à la maison, je vous dirai simplement qu'on les a mangées avant hier, les fameuses pâtes et qu'on s'est régalés.
Finalement, ce que j'avais d'important à dire tient en peu de lignes. Il y a vraiment des fois où on parle pour ne rien dire.


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