Voilà, le temps des vacances est fini… Finies les balades à pied, à cheval, en train ou en voiture… Finis l’Italie (pas Capri), l’Estérel, le vieux Nice… Mardi matin j’ai retrouvé le chemin du travail. Justement, il y a des travaux dans la rue et l’entrée du parking était bloquée par un camion.
J’avais oublié, depuis l’été dernier, le bruit caractéristique et tambourinant des marteaux-piqueurs, celui, strident des tronçonneuses à macadam et toute cette poussière grisâtre qui accompagne l’odeur âcre et sèche du chantier de rue.
J’avais oublié l’embouteillage dû au feu rouge de circulation alternée.
J’avais oublié les coups de klaxon des conducteurs impatients.
Enfin, j’ai pu rentrer ma voiture au garage et j’ai retrouvé Amélia, Luca, Sylvain, Emma, Antonin et les autres…
Tout ça pour vous dire que j’ai un message à faire passer. En effet, en cette période de campagne électorale, je voudrais profiter de votre attention pour vous encourager à sensibiliser votre entourage, parents amis, voisins et collègues de travail à la pollution qu’engendrent les travaux entrepris.
Comme je vous le disais plus haut, il y a la poussière qui, entre parenthèse, se dépose sur les poulets de « cocorico » le rôtisseur et les gâteaux de Fabrice le boulanger.
Elle vient aussi sur mon bureau, car elle est très fine, donc, elle s’insinue dans les moindres interstices et pénètre peut-être même dans mon ordinateur. J’espère que je ne vous en enverrai pas, je dispose d’un logiciel qui filtre les entrées et sorties, mais on ne sait jamais…
Cette intruse n’est pas la seule responsable de la dégradation de l’environnement. Dans la mesure où la circulation est alternée par un feu qui se trouve à peu de choses près sous ma fenêtre, l’émanation d’oxyde de carbone est beaucoup plus importante que dans les conditions normales du passage des véhicules motorisés. Il va sans dire que l’on contribue à la mauvaise qualité de l’air en traversant une ville en travaux à bord d’une voiture à essence comme la mienne. J’ajoute qu’on agrandit le trou dans la couche d’ozone et qu’on accélère le réchauffement de la planète.
En mars 2006, déjà, la rue avait été creusée, non pour des fouilles, mais pour changer les canalisations d’eau. Après trois mois de nuisances ci-dessus citées, le chantier s’était achevé, les trous avaient été comblés de façon excessive ou insuffisante suivant les endroits. Comme je parcourais cet itinéraire quatre fois par jour en moto, mon dos était entraîné au rodéo. Cela m’a permis de reprendre l’équitation avec plaisir et sans douleur…
Mais en septembre, oh ! Surprise, pelleteuses et compresseurs étaient de retour… Les canalisations livrées et installées n’étaient pas aux normes… Étonnant, non ? Re-bruit, re-poussière de particules, re-feu de circulation alternée, re-bouchage de plus en plus approximatif, le rodéo s’est peu à peu transformé en slalom entre trous et bosses, judicieuse façon de préparer la saison de ski.
Heureusement, la municipalité a décidé de re-faire l’enrobé, bonne idée ! Re-chantier, route fermée à la circulation, odeur de grésil, bruit… etc.
Au fait, il me semble que j’ai oublié le passage des câbles électriques entre deux…
Enfin, après tous ces efforts, nous avions une avenue bien plate, bien lisse, un vrai billard. Et voila que cette semaine, j’apprends qu’on re-creuse pour passer les fils de la télé-surveillance. Génial ! Big Brother va télé-surveiller Mandelieu. Je le dis à tous ceux qui souhaitaient venir incognito, vous serez vite repérés. Alors souriez, vous serez filmés !
Je tâcherai d’arrêter le système pour les visites de ceux et celles qui auront préparé les macarons de la semaine dernière et voudront bien avoir l’extrême obligeance de m’en apporter quelques uns, surtout s’ils sont juste dorés et croustillants. Je ne suis pas raciste, mais je ne les aime pas trop quand ils sont noirs : à bon entendeur…
Mais je m’égare, alors que je vous parlais d’environnement. Donc afin de ne pas accentuer la pollution avec ma voiture, j’ai repris ma moto, mais il me semble que le scooter, qui protège mieux du vent et du froid, serait plus indiqué puisqu’on peut s’en servir même en hiver, ce qui me permettrait de laisser mon automobile au garage encore plus souvent.
Voilà donc le message que je vous engage à faire circuler : afin de faire l’acquisition d’un scooter, je vends une Suzuki Marauder 125 cm3, année 2003, 6000 km, très bon état, avec sacoches cuir et pochette de réservoir, le tout pour 2000 €. Vous avez bien compris, ce n’est pas cher, et c’est pour sauver (en partie) la planète…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire