jeudi 25 janvier 2007

Réchauffement









Depuis le mois de décembre j'attendais l'hiver et il n'arrivait pas. Catastrophe ! Déjà la planète se réchauffait, c'était bientôt la fin du monde... Il s'en est fallu de peu que tout le monde ne se rue sur le sucre, comme chaque fois qu'une menace plane au-dessus de nous, misérables terriens. En tout cas, je vous le dis, en cas de guerre, catastrophe naturelle, grève générale ou autre calamité, n'emmagasinez pas de sucre, mais achetez plutôt des actions Saint Louis qui vous rapporteront de quoi sucrer votre café jusqu'à la fin de vos terrestres jours.
Nos aïeux qui ont connu des hivers bien plus doux que celui-ci ne s'en inquiétaient pas, eux. Il faut dire qu'ils n'avaient pas mauvaise conscience écologique. Ils profitaient de cette douceur pour économiser le charbon, le bois, les manteaux, les gants... Etc. Il faut dire qu'à cette époque, tout était prétexte à l'économie. Nous sommes maintenant dans l'économie de marché qui pousse à dépenser (pas à des pensées).
J'ouvre une parenthèse :
Rappelez-vous l'été 2003 : la canicule... Et bien, au printemps 2004, les vendeurs de climatisations et de ventilateurs étaient en rupture de stock. Un ministre a même eu la générosité de fournir des brumisateurs aux personnes âgées ( la mauvaise conscience ?). On se préparait au pire, on allait rôtir, avoir un avant-goût de l'enfer... La course aux armements anti-chaleur battait son plein avant... Un été pourri...
Fermeture de la parenthèse...
Le froid nous est tombé dessus hier, donc, le moral devrait remonter. Et bien, non. Il y a eu des "naufragés de la route", la neige a provoqué des accidents, des bouchons et certainement des chutes dont personne n'a parlé. Cependant, j'ai entendu ce matin qu'il fallait envisager, lorsqu'on voyageait en hiver, d'avoir toujours dans sa voiture une couverture de survie, voire un kit comprenant l'indispensable et sûrement un peu de superflu. Attention ! Ça pourrait devenir obligatoire et ce serait pour notre bien ! Bref, consommez ! Consommez !

A propos de sommez, je veux dire de sommets, je pense à Davos, la station la plus élevée d'Europe... Étonnant, non ? Je ne doute pas qu'il y ait des tas de gens bien élevés qui y séjournent. D'ailleurs, ni Ségolène ni Nicolas (ni...ni, bof...) n'ont daigné honorer de leur présence ce forum enneigé. Prudence, prudence ; surtout, ne pas se mouiller, et encore moins se geler. Donc, pas de Ségolène au ski, elle préfère le soleil des Antilles plutôt que celui de Nairobi. Qu'est-ce qu'elle va dire là-bas ? Elle va peut-être reconnaître les effets positifs de la colonisation... On se sait jamais, depuis qu'elle fait les mêmes âneries que De Gaule et que Nicolas cite Jaurès, on peut s'attendre à tout.

Même Marie-George y perd son latin. Depuis qu'elle a déclaré sa candidature, au sein de la gauche antilibérale, tout le monde pose la sienne. Là où on s'attend à la cohésion la plus infaillible, c'est comme partout, chacun pour soi. Donc, "appel pour des candidatures unitaires" : l'expression est un peu lourde, pas très claire, mais il suffit de se reporter aux définitions du dictionnaire.

* La "candidature" est la poursuite que fait un candidat d'un titre, d'un emploi. Les mots "candidature et "candidat" ont pour origine "candeur", je ne vous parlerai pas de la pureté naïve de nos politiques...

* C'est le mot "unitaire" qui obscurcit tout : ça concerne l'unité en politique, on parle de programme unitaire. Mais le pluriel surprend. Là, on rejoint peut-être les unités. Mon dico donne comme exemple "le prix unitaire des tuiles d'un toit". J'en conclus qu'on multiplie le nombre de candidats par les tuiles et ça en fait beaucoup qui vont nous tomber dessus.

Au moins deux candidates chez les verts, Monsieur Hulot peut partir en vacances.

Quant à l'abbé Pierre, à voir tout ça, il a du avoir encore un coup de colère, qui lui a été fatal. J'ai vu, dans Nice -matin, qu'il avait été récompensé à Monaco, en présence du Prince Albert, par je ne sais quelle médaille pour son action auprès de pauvres. Je ne sais pas s'il a aidé beaucoup de pauvres monégasques.

Les pauvres Monégasques, c'est comme les pauvres Suisses : ils n'ont pas les moyens de jouer gros au casino.















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